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LA CRAPAHUTE DE BELLEVIGNE

Publié il y a 5 ans

LA CRAPAHUTE DE BELLEVIGNE

La Crapahute de Bellevigne 2018 – 1ère édition. (27/05/2018 – Thouarcé49)

Allez on va commencer par dire que cette 1ère édition a été un vrai succès. Il est vrai que la météo était de la partie malgré les trombes d’eau qui se sont déversés la veille sur les Côteaux Thouarcéen.
Ce trail technique se hisse directement dans les plus beaux trails de Maine et Loire, tant par les paysages que par la diversité de ses chemins, singles, bosses et «autres surprises ». Absence quasi-totale de bitume, une organisation au top, avec l’impression que cet évènement était déjà bien rodé depuis des années.

Au menu pour les crapahuteurs, il y a 3 formules, 8km,18km et 28km. 
C’est seulement sur ces 2 dernières catégories que l’ASEC a été représenté.

Sur le 28 tout d’abord, Damien CREPEL a fait une remarquable 8ème place au scratch en 2h20 soit avec près de 12km/h de moyenne, puis David BERTRAND, 53ème, qui a pris un grand plaisir à dévaler les coteaux de son enfance collégiale finissant sa ballade dans une danse de la victoire en 2h53, suivit de très près par Pascal BOUQUET clôturant la boucle en 2h57, malgré une blessure en milieu de course dans provoquée par une branche basse dans une coulée verte.

Notre 1er « assecquien » sur le 18 est Laurent Voleau 44ème place au scratch en 1h36, suivit de près par Jérôme CANTITEAU en 1h39, puis François Bourget en 1h50. Bertrand MERCIER profite du paysage en 2h01 et Mickael CARNOT prend le temps de se balader et franchis la ligne d’arrivée en 2h22 avec Johann CHUPIN, le gérant de Terre de running Saumur.

Les parcours se déroulent sur trois unités de coteaux, De Faye d’Anjou, Thouarcé, et Bonnezeaux.

Depuis la ligne de départ en empruntant la voie verte (ancienne ligne de chemin fer) et après 400 mètres environ, on entame déjà la première ascension qui mène au château des Gastines du Prieuré de Saint Grignon, ouvert exceptionnellement pour l’occasion. On traverse le parc du château pour redescendre en sous-bois vers la voie verte puis on entame cette fois-ci une très belle côte surplombant des vignes presque secrètes tellement elles sont encaissées dans leur vallon. Peu avant Belligné on bifurque sur bel-air non loin de la maison Blatier, apiculteur.

Très vite on redescend dans le milieu de la route Bonnezeaux-Thouarcé, où nous attend notre premier ravito. On traverse ensuite la route pour remonter sur le village du « Petit Bonnezeaux » et on contourne à travers vignes, le « moulin cavier des Gagneries ».

De bosses en bois, nous arrivons sur une 2ème voie verte, elle aussi ancienne ligne de chemin de fer menant autrefois à la gare de Perray et permettant aux trains de remonter le coteau jusqu’à Brissac.

Très vite les surprises arrivent. On descend de la voie verte en « cordée » sur une quazi verticale d’une 12aine de mètres et on rejoint le « château de Fesles » par son étang, offrant de beau reflet de trailers courant sur l’autre rive. Après avoir traversé la cour du château on longe un petit ruisseau, repasse sur la voie verte et bascule dans un petit single en sous-bois pour se mouiller les pieds jusqu’aux genoux dans le petit ruisseau fraîchement alimenté par les orages de la veille. On suit le cours d’eau dans un tunnel ferroviaire d’exore en pierre. Ce dédale semi-aquatique s’étend sur environ 400 mètres, et nous donne l’impression d’être des poilus de la 1ere guerre.

On revient enfin sur Thouarcé, à travers vignes et sous-bois, en montant, descendant - remontant et redescendant les Coteaux de Thouarcé nous laissant admirer la vue sur le village avec un magnifique soleil sur la vallée. Encore un peu de voie verte et on tourne à gauche sur le complexe sportif pour franchir la ligne pour les « Crapahutiens » du 18km.

En revanche, fausse joie pour les « Crapaduriens » du 28km, qui ne font qu’apercevoir le final et continuent sur la voie verte en direction de Beaulieu/Chalonnes et buttent alors sur les coteaux de Faye. Encore un peu/beaucoup de grimpettes et de valons autour des moulins de la Placette et de la Pinsonnerie, pour effleurer le « Bas Mont », le bourg de « Faye », et enfin le retour sur Thouarcé pour une arrivée bien méritée.

C’est donc une réussite, que cette « Crapahute » de Bellevigne en Layon. Beaucoup de bosses, de relances et du dénivelé pour le plus grand plaisir des trailers.

Une organisation sans fausse note, des bénévoles au taquet, et pas mal de spectateurs ce qui fait toujours plaisir.

Vivement la 2ème édition, en espérant vous y voir nombreux en 2019, c’est un rendez-vous à ne pas rater!!!

Bertrand MERCIER