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Le Grand raid des Pyrénées

Publié il y a 11 ans

Le Grand raid des Pyrénées
Ouest-France / Pays de la Loire / Angers / La Pommeraye / Archives du vendredi 24-08-2012 Trois copains pour un défi : le Grand raid des Pyrénées - La Pommeraye vendredi 24 août 2012 ________________________________________ Ces trois amis sont coutumiers du fait. Pascal Bouquet, Éric Vautier et Jacques Debrard vont relever ce week-end un nouveau défi : le Grand raid des Pyrénées (GRP). Une épreuve mythique : une boucle de 160 km qui part de Saint-Lary, passe par le Pic du Midi de Bigorre, Pierrefitte, Cauterets et Luz-Saint-Sauveur. À parcourir en moins de 50 h, avec un dénivelé global de 10 000 m. C'est l'équivalent de 10 jours de randonnée. Sept cents concurrents prendront le départ, la moitié seulement franchira la ligne d'arrivée. « Notre objectif est de réaliser 40 heures », annonce Éric. Un objectif ambitieux qui implique de courir 20 % du temps, avec un sac à dos de 5 kg. Et si leur plan de marche prévoit 20 minutes de repos toutes les 3 heures, ce ne sera pas pour dormir. Une préparation rigoureuse Ils ne partent pas les mains dans les poches. À raison de quatre entraînements hebdomadaires depuis 6 mois, la préparation est sévère : dès 5 h du matin, une heure de course à pied, suivie de deux heures de VTT et de trois heures de rando-course avec bâtons. « Nous sommes prêts, physiquement et moralement »,affirment les trois compères farouchement déterminés. « Mais attention, le danger qui nous guette, c'est peut-être de manquer de modestie à l'égard de la montagne», prévient Pascal. Repousser nos limites Mais pourquoi vouloir « souffrir » au-delà du raisonnable ? « C'est le plaisir d'explorer nos limites et de les repousser chaque fois un peu plus. En considérant que la douleur est physique, et que la souffrance est morale », précise Pascal. « Et puis ça forge un caractère, ajoute Jacques. Tout ce que j'ai acquis durant ces épreuves m'aide beaucoup moralement au quotidien. Bien sûr, il faut être un peu fou, mais on va vivre quelque chose de fort, individuellement et collectivement, pendant 40 heures. La relation entre nous est un atout déterminant pour la réussite de notre projet. » Ils ont décidé de courir solidaires, un pacte les soude dans leur complémentarité, Jacques le raisonnable, Pascal le téméraire, Éric le fougueux. Si l'un flanche, les autres apportent réconfort et soutien. S'ils n'ont pas encore d'ampoules aux pieds, ils ont des fourmis dans les jambes : « On est impatients de partir. » Départ ce vendredi matin à 5 h, arrivée espérée dimanche à 7 h
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